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Les finances: des choix et des impacts

Des choix discutables en situation de pérennité/survie

L'aménagement des bureaux de Québec

Les revenus, les dépenses et les bénéfices

Revenus/dépenses/bénéfices
(2017 à 2024)

Attention: en 2020 le SPGQ a effectué une reclassification de ses données financières: la répartition des dépenses de 2017 peut comporter de légères différences; cependant l’affectation des salaires n’est pas influencée par ce choix. (Graphique salaire SPGQ)

Le détail

  • Les revenus ont augmenté de 43,40%; 
  • Les dépenses de 54,85%

Le graphique

 
  • Le contexte pandémique a permis d’assurer la pérennité/survie. La réalité a vite remplacé le répit.

Constat: Le premier communiqué du SPGQ sur ce sujet a été publié le 1er février 2022, rien ne laissait présager l’ampleur de la situation.  Pourtant, le déficit structurel était prévisible depuis 2017. La pandémie a probablement retardé ce constat puisque les dépenses ont été réduites.  

Dépenses (2017 à 2024 )

Une planification maladroite

  • Bien que le contexte pandémique peut avoir ralenti les décisions, le déficit structurel était prévisible avant 2017.
  • Comment explique-t-on cette planification ?
    • Elle est pourtant récurrente (Laxisme)

Une répartition des dépenses qui évolue

La répartition de 2024

13.4 % des cotisations sont pour des services directs aux membres

(25.4 % si on inclut les frais des comités délégués et autres)

(Source:  SPGQ)

Détail

La répartition de 2017

17,6 % des cotisations sont pour des services directs aux membres

(38.8 % si on inclut les frais des comités délégués et autres)

Source: États financiers de 2017 (demandez les à votre représentant)

Détail

 

Constat:  La proportion des dépenses en lien avec les salaires a augmenté de plus de 10 % depuis 2017. Peut-on affirmer que le SPGQ a du couper dans le service aux membres ? (voir: Des impacts sur les services)

Les revenus vs les dépenses liées aux salaires

Le détail

Source : États financiers de 2017 à 2023 (2024: estimation selon les projections du SPGQ)

 

Le graphique

  • Le contexte pandémique a permis d’assurer la pérennité/survie. La réalité a vite rattrapée le répit.

Constat:  C’est mathématique, l’augmentation des revenus ne compense que pour l’augmentation des salaires. Ainsi, les autres coûts n’ont bénéficié d’aucune marge de manœuvre. Il est donc indubitable que pour conserver un équilibre financier, le SPGQ a dû couper quelque part. (voir: Des impacts sur les services)


Pourquoi attendre pour corriger une situation si prévisible?

Les frais juridiques vs les honoraires professionnels

Lors d’un webinaire sur la pérennité, l’un des membres de l’exécutif mentionne que le SPGQ a embauché des avocats pour permettre de réduire les frais juridiques. 

Le détail

Le graphique

Constat: Les frais juridiques ont diminué durant la pandémie, toutefois les honoraires professionnels ont pris une nouvelle tangente.

  • Quels sont les honoraires professionnels les plus couteux et à quoi ont-ils servi ? 
    • Combien le SPGQ a-t-il dépensé en frais d’avocat et de huissier pour tenter de museler et intimider les administrateurs du PARQ ?
    • Combien le SPGQ a-t-il dépensé pour les diverses actions juridiques entreprises suite à des décision du SPGQ (par exemple l’action de Line Lamarre, ex-présidente du SPGQ ou celle du président actuel pour se défendre de son exclusion du comité exécutif)?
    • Combien le SPGQ a-t-il dépensé pour les firmes spécialisées en matière de climat de travail tant avec les employé(e)s du SPGQ qu’avec les élu(e)s ?
    • Combien le SPGQ a-t-il dépensé pour toutes firmes confondues au cours des 4 dernières années?
  • etc…


Pourquoi le SPGQ a-t-il choisi un cabinet privé (3 X plus élevé) pour envoyer une mise en demeure

à l'un de ses membres, plutôt que son propre département légal?

Attention: nous n’affirmons pas que ces dépenses sont frivoles, mais que la priorité devrait peut-être être les services aux membres et que de nouvelles dépenses devraient être accompagnées de nouveaux revenus.

L’acronyme « SPGQ » a disparu du site de l’entreprise  EMBLM…. Pourquoi ?


Avant de faire de telles dépenses, le SPGQ devait-il assurer sa pérennité/survie?

Une publicité de 2020

Le contexte de pérennité/survie du SPGQ ne l’a pas empêché en 2020, alors que le SPGQ connaissait sa situation précaire, de se targuer d’avoir la cotisation la plus faible en Amérique du Nord. Dépliant encore offert : 23 novembre 2024 (Source: SPGQ).

Constat: Pas de commentaire….



Pourquoi cette publicité est-elle toujours sur le site du SPGQ ?


Les voyages à l'étranger

ATTENTION:  Les administrateurs ont choisi de ne pas dévoiler les destinations. De plus, ils ne portent aucun jugement sur les raisons qui ont été endossées, mais sur les priorités. 

Lors d’une webinaire sur la pérennité, un membre a demandé : qu’en est-il des voyages à l’étranger? Un représentant a répondu:  « Depuis notre mandat,  les dépenses de voyage doivent être approuvées par les délégué(e)s de vos sections après une courte présentation et un estimé des coûts. Si vous avez des questions, je vous encourage à les poser à votre représentant de section qui les a approuvé. »


Le SPGQ peut-il affirmer que les délégué(e)s connaissaient l'urgence d'assurer la pérennité?

Les impacts sur les services

Comparaison des effectifs

Lors d’un webinaire, un représentant du SPGQ mentionne : « Bizarrement,  nous offrons les mêmes services que les grandes centrales, mais celles-ci ont besoin de beaucoup plus de monde » Il est surprenant que ce représentant soutienne qu’il offre les mêmes services alors que d’autres insistent sur le manque d’effectif. Un représentant a même indiqué que  « Le manque d’effectifs crée des retards et certaines actions sont mises de côté ».  Ainsi, pour 35 000 membres (21 unités d’accréditation), il n’y a seulement que: 

    • 1 personne qui s’occupe de la  mobilisation pour 21 unités d’accréditation ;
    • 1 personne qui prend en charge le membrariat, pour soutenir la délégation ;
    • 1 personne au service de l’accréditation, pour protéger le syndicat contre un maraudage.

Le manque d’effectif et de formation sur le terrain est alarmant :

    • 1 membre sur 5 est sans délégué(e)
    • 1 membre sur 2 ne sait pas qui est son ou sa délégué(e)
    • 1 poste sur 2 est vacant.
Pour respecter un ratio (personnel/nombre de membres) similaire aux comparables choisi par le SPGQ, ce n’est pas 20 employé(e)s manquant mais environs 40. L’embauche de ce personnel permettra de mieux outiller la délégation pour offrir de meilleurs services et surtout pour les rendre accessibles à tous, en commençant par faire connaitre leur existence. Étant donné que le vote concernant l’augmentation des cotisations ne sera effectué qu’au printemps prochain, ces changements ne seront effectifs beaucoup plus tard.

Il est minuit moins une, le syndicat nous demande de leur donner une autre chance, mais la question est: combien coûteront ces embauches et surtout combien de temps faudra-t-il pour que ces nouveaux employé(e)s soient fonctionnel(le)s? Durant cette période, les services offerts seront amputées, sans compter que la caisse de grève proposé par le SPGQ ne sera opérationnel(le)s que dans quelques années. Sans ce fonds de grève, l’employeur a un rapport de force supérieur, en plus de connaître les faiblesses de la négociation en cours. 
 


Comment peut-on expliquer un si grand écart ?

Une augmentation de la cotisation qui se fait attendre

Le SPGQ nous avise que les services sont au minimum: les employés sont à bout de souffle. Sans une hausse drastique des cotisations syndicales, le syndicat est voué à la faillite (Webinaire d’octobre) Cette situation était prévisible: aucune entité ne peut survivre avec les mêmes ressources financières pendant 25 ans, voire 35 ans. C’est comme dire qu’un salaire aujourd’hui de 90 000$ équivaut à un revenu de 43 500$ en 1988 ou à 55 500$ en 1998, et qu’on soutient avoir conservé le même rythme de vie. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui justifient le faible ratio personnel/ membre, un ratio bien en dessous des comparables présentés par le SPGQ. (voir : pour éviter une pénurie dans les services aux membres ou pour ne pas créer une dette multigénérationnelle)

 

Économie et pouvoir d'achat

Radio-Canada amène un élément qui pourrait avoir des impacts significatifs sur notre économie. Ainsi peu importe le syndicat que nous choisirons comme représentant, il devra s’assurer que notre nouvelle convention contient une clause de rajustement selon l’IPC, comme celle incluse dans les conventions signées cet hiver, lors des représentations du Front Commun


Avec l'annonce de l'austérité et d'une économie en changement, un combat difficile s'annonce :


Devrions nous être plus combatif et s'offrir de meilleures services ?

Le PARQ, C'EST VOUS... C'EST NOUS...

Mise à jour 2024-12-01